Descripción de la Exposición
Andrea Acosta (1981), Liliana Angulo (1974), Jaime Ávila (1968), Alberto Baraya (1968), Karen Paulina Biswell (1983), Johanna Calle (1965), María Fernanda Cardoso (1963), Carolina Caycedo (1978), Nicolás Consuegra (1976), Wilson Díaz (1963), Juan Manuel Echavarría (1947), Clemencia Echeverri (1950), Juan Pablo Echeverri (1978), Maria Elvira Escallón (1954), Santiago Forero (1979), Beatriz González (1938), Juan Fernando Herrán (1963), Paulo Licona (1977), Rosario López (1970), Oscar Muñoz (1951), Diego Muñoz (1981) & Mauricio Hurtado (1971), Juan Obando (1980), Andres Felipe Orjuela (1985), Juan Peláez (1982), José Alejandro Restrepo (1959), Miguel Ángel Rojas (1946), Ana María Rueda (1954), Edwin Sánchez (1976)
28 PHOTOGRAPHES ET ARTISTES COLOMBIENS
La Vuelta présente le travail de vingt-huit artistes de différentes générations. Appartenant aussi bien à des genres traditionnels de la photographie qu’à des pratiques expérimentales fondées sur la recherche, les projets sélectionnés explorent les mutations du paysage culturel, social et politique des identités, des valeurs et des croyances, et interrogent les notions de classe, d’identité, de survie économique, ainsi que l’histoire du conflit armé qui a duré soixante ans et qui a alimenté le trafic de drogue.
L’exposition s’articule autour de quatre axes conceptuels: histoire/mémoire, lieu/territoire, nature/culture et identité/représentation, regroupés en quatre sections. Souvenirs subjectifs aborde l’expérience du conflit armé qui n’a fait que perpétuer une culture de la violence politique en Colombie au cours des six dernières décennies. Cartographies urbaines explore le dialogue entre les artistes et la mobilité urbaine, de la mémoire des lieux aux paysages socio-économiques des villes latino-américaines d’aujourd’hui. Nouvelles cultures de la nature interroge la division entre nature et culture à travers les enquêtes historiques et la recherche scientifique. Enfin, Nouvelles cultures de l’image se penche sur la construction sociale des identités et des représentations culturelles à travers la réponse critique des artistes à la manière dont les médias et les réseaux sociaux influencent la perception des identités raciales, sexuelles et de genre.
Le titre de l’exposition, La Vuelta, est emprunté à une oeuvre de Juan Fernando Herrán. Dans son travail, le terme vuelta, tiré de l’argot colombien, renvoie à une activité illégale: vol, meurtre, trafic de stupéfiants ou d’armes. Dans le cyclisme et d’autres sports, la vuelta est une course par étapes qui fait le tour d’un pays; l’exposition est ainsi présentée comme la visite d’un pays au prisme de sa production artistique. Enfin, le terme vuelta suggère un retour, un come-back, au moment où la Colombie entre dans une nouvelle ère après la conclusion d’un accord de paix avec le groupe insurgé des FARC. Vuelta exprime donc autant la tension de l’attente que la possibilité d’un renouveau – un mot riche de sens, et particulièrement pertinent pour tous les thèmes abordés.
Carolina Ponce de León
Exposición. 03 jul de 2017 - 24 sep de 2017 / Chapelle Saint-Martin du Méjan / Arles, Provence-Alpes-Cote d'Azur, Francia
Exposición. 17 dic de 2024 - 16 mar de 2025 / Museo Picasso Málaga / Málaga, España
Formación. 01 oct de 2024 - 04 abr de 2025 / PHotoEspaña / Madrid, España