Descripción de la Exposición
Galleria Continua a le plaisir d'annoncer pour l'ouverture de ses espaces nouvellement rénovés au premier étage de la galerie située au creur de Paris, une exposition collective d'artistes cubains.
Ayant pour principe de créer un lieu accueillant, flexible, inclusif et architecturalement singulier, les 800 metres carrés de surface offriront de nouvelles possibilités de dialogue entre les oouvres d'art et les nombreuses traces de l'histoire de cette ancienne batisse.
«L'etre humain sait se frayer de nouveaux chemins a partir d'obstacles car l'espace d'une breche suffit a la vie pour renaitre. » - Ernesto Sábato, extrait de La Resistencia (La Résistance), 2002.
C'est a partir des mots de l'écrivain Ernesto Sábato, l'un des penseurs les plus renommés d'Amérique du Sud, que l'exposition La Breche se meten place. Pour celle-ci, Galleria Continua réunit un ensemble d'oouvres des artistes Alejandro Campins, Iván Capote, Yoan Capote, Elizabet Cerviño, Carlos Garaicoa, Osvaldo González, Luis López-Chávez, Yornel Martínez, José Manuel Mesías, Susana Pilar, José Vaque. La Breche est un hommage a la constante capacité de réinvention de!'esprit cubain, trouvant son ton subtilement subversif dans les failles du systeme.
Depuis l'ouverture d'une galerie a La Havane en 2015, Galleria Continua a lié sa foi a Cuba, embrassant l'histoire et la culture de ce pays, portant les voix d'une génération d'artistes a travers le monde. Pour La Breche, une conversation entre leurs différentes pratiques se déploie dans cet espace parisien entre murs rénovés et anciens papiers peints, comme un dialogue inédit s'extrayant des fissures.
L'exposition rassemble ainsi peintures, sculptures, installations et oouvres vidéo, créant un mixte de travaux nouveaux comme plus anciens. Parmi les oouvres picturales, la toute récente série Tibet d'Alejandro Campins témoigne d'un voyage aux accents bouddhistes tandis que Luis López-Chávez expose trois toiles de la série Las contravenciones, commentaire critique sur la situation socio-économique de Cuba. José Vaque, pour qui« la breche est la possibilité d'accéder a un autre monde», montre despieces issues de sa série sur les minéraux ainsi que ses vitrines exposant l'infinie variété des éléments naturels.
En réfléchissant au titre de cette exposition, Yoan Capote souligne que « celui qui casse une branche active la racine » et nous place face a Urban Nature, une reuvre interrogeant la nature humaine et son développement en utilisant comme symbole de véritables arbres. L'une de ses marines de grand format, constituée d'hame~ons, fait également partie de l'exposition. De son coté, Elizabet Cerviño considere la breche comme « cet espace mince, vide, ou les choses apparaissent et cultivent leur propre existence. » Par conséquent, les travaux qu'elle expose explorent des concepts tels que la fragilité ou les dimensions physique et spirituelle de l'etre humain.
Osvaldo González propose quant a lui une série d'reuvres créée spécialement pour cette exposition. Celles-ci sont constituées d'images du lieu, réélaborées a partir d'éléments trouvés sur les réseaux sociaux ainsi que dans la mémoire visuelle de l'artiste. Par constraste avec l'environnement idyllique de González, l'image d'un batiment en ruines se dévoile sour la forme de pieces de puzzle par Carlos Garaicoa, artiste dont le travail documente et focalise l'attention sur les breches constantes de l'architecture urbaine depuis plusieurs années.
Les reuvres d'Iván Capote se concentrent sur le concept de création d'un langage amenant a la réfléxion sur les phénomenes existentiels, politiques et sociaux de notre époque. Au chapitre des reuvres conceptuelles se trouve également Yornel Martínez qui, par un geste malicieux, intervient sur une statue de Bouddha, et tente en meme temps de créer une nouvelle géographie symbolique a travers la ligne tracée par l'reuvre The pure land. De leur coté, les reuvres de José Manuel Mesías sont le résultat des relations que l'artiste entretient avec des objets collectés dans sa vie quotidienne a partir desquels il tisse des connections pour commenter ou récrire la réalité. Enfin, la vidéo de Susana Pilar, Reterritorialization, documente une performance datant de 2016. Selon ses propres mots, l'artiste s'« intéresse aux concepts de déconstruction, aux réalités et a l'ordre que nous construisons a travers ce que j'appelle des breches et qui ne sont ríen d'autres que les canaux d'acces a ce qui existe indépendamment de l'ordre construit par les humains. » Dans cette vidéo, la réfléxion se concentre sur les déplacements individuels et collectifs et les transferts culturels qu'ils impliquent.
La Breche inaugure une nouvelle série d'expositions dans un lieu non conventionnel dédié a l'expérimentation et au rassemblement de l'art, du social et de la culture. La rénovation en cours de la galerie, en collaboration avec MBL Architectes, s'étendra progressivement au rez-de-chaussée, révélant la patine du temps pour finalement offrir au public un café, un magasin et un espace dédié a des rencontres et conférences dans un cadre en constante évolution.
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