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Global(e) Resistance

Exposición / Centre Pompidou / Place Georges Pompidou / Paris, Ile-de-France, Francia
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Cuándo:
29 jul de 2020 - 04 ene de 2021

Inauguración:
29 jul de 2020

Horario:
de 11 a 21 h.

Organizada por:
Centre Pompidou

Artistas participantes:
Coco Fusco, Guillermo Gómez-Peña, Iván Argote, Jonathas de Andrade, Marcos Avila Forero, Paulo Nazareth, Teresa Margolles

ENLACES OFICIALES
Web 

       


Descripción de la Exposición

L’exposition « Global(e) Resistance » dévoile pour la première fois les œuvres de plus d’une soixantaine d’artistes réunies au cours de la dernière décennie, dont une majorité issus des Suds (Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique latine) et se donne pour ambition d’examiner les stratégies contemporaines de résistance. «Global(e) Resistance» pose également des interrogations théoriques qui vont de l’articulation de l’esthétique et du politique au rapport même du musée au politique au sein des mondes de l’art. Presentation de l'exposition Résister à travers une pratique à la fois artistique et politique, voire activiste, a souvent été l’apanage d’artistes vivant dans des situations d’oppression ou d’inégalités. La fin de la colonisation a fait jaillir de nombreuses voix qui se sont élevées pour entamer de nouveaux chemins de résistance, que ce soit sur un plan purement politique ou pour questionner les histoires, les mémoires trop tenaces ou menacées de délitement. La résistance s’est également organisée grâce à l’art lui-même, de manière poétique ou discursive. Le projet fait la part belle à la place de la contestation politique à l’heure des décolonisations et de l’effondrement des idéologies communistes après 1989 tout en abordant les relectures actuelles de l’histoire à travers l’excavation et la mise en mémoire. Il prend pour point de départ deux œuvres fondatrices des années 1990 issues de la collection du Centre Pompidou: le film The couple in the cage (1993), dans lequel Coco Fusco et Guillermo Gómez-Peña questionnent la persistance contemporaine de réflexes coloniaux, ainsi que la vidéo Partially Buried (1996), où Renée Green met au jour le rôle de la mémoire subjective dans l’écriture de l’histoire. Dans une époque de tumulte et d’urgence, il s’agit d’explorer comment ces contestations participent à la transformation des systèmes de pensées et modifient le regard sur le monde. Le visiteur est accueilli dans le forum par la sculpture Rédemption de Barthélémy Toguo, révélée pour la première fois depuis son acquisition dans les murs du Centre Pompidou. L’œuvre évoque la rencontre Nord-Sud, le panafricanisme et la question de la rédemption et du salut des peuples. Le projet se déploie ensuite au quatrième étage des collections permanentes (galerie du musée, galerie d’art graphique, galerie 0) sur près de 1500m2. Le parcours est ponctué de slogans imprimés sur les murs, réalisés à partir d’œuvres de Barthélémy Toguo. Des œuvres-manifestes ouvrent l’exposition: Guy Ben Ner et Khalil Rabah évoquent le conflit israélo-palestinien, Teresa Margolles la frontière mexicaine, Yin Xiuzhen les conflits armés et Nadia Kaabi-Linke l’errance des migrants et des sans-abris. Inspirée par Robert Smithson, l’œuvre de Renée Green structure dans un premier temps une stratégie de résistance polysémique pensée à l’échelle du paysage comme du territoire, mais aussi rattachée à une mémoire intime. L’imaginaire complexe de certaines villes comme Braddock (LaToya Ruby Frazier), Johannesburg (Subotzsky et Waterhouse), Dakar (Cheikh Ndiaye), marquées par le déclin économique, la contestation socio-politique ou la recomposition urbaine, hantent plusieurs œuvres. Parallèlement, les artistes accompagnent la ferveur et les inquiétudes surgies des décolonisations (Kiluanji Kia Henda, Abdoulaye Konaté) et surtout en Afrique du Sud où persiste l’apartheid jusqu’en 1991 (Penny Siopis, Kemang Wa Lehulere, Sue Williamson). La mise en question de l’hypothèse communiste, abordée par The Propeller Group, et la progression d’un monde autoritaire, reflétée par l’installation de Pratchaya Phintong, sont le point de départ d’œuvres engagées qui tentent de réconcilier récits individuels et traumatismes collectifs. Les œuvres de Chim↑Pom et Yin Xiuzhen, elles, dénoncent la menace écologique. Dans une section plus contemplative, la littérature et la philosophie servent de réceptacles à une résistance plus souterraine comme dans le travail de Mohssin Harraki ou M’barek Bouhchichi ou dans l’œuvre emblématique Facing the Wall de Song Dong mêlant zen et combat spirituel. Dans un second temps, dans la lignée de la mascarade amérindienne de Fusco et Gómez-Peña, certains résidus du monde colonial, en attente d’une recomposition multiculturelle, sont mis en lumière: le « cirque » ethnographique du « bon nègre » au Brésil (Jonathas de Andrade) est mis en négociation dans un monde qui ploie sous le poids des cicatrices (Otobong Nkanga). Plus loin, il s’agit d’envisager la question de la mobilité au cœur du système capitaliste contemporain: les migrations (Younès Rahmoun, Halil Altindere), le corps comme outil de résistance (Evelyn Taocheng Wang, Ming Wong) viennent nourrir une série d’œuvres pensées comme des traversées. Les luttes féministes sont enfin activées dans le travail de Susan Hefuna et de Marcia Kure, tout autant que de nouveaux questionnements sur les questions de genre. Afin de rendre compte des engagements et stratégies des artistes un Salon et des vitrines documentaires envisagés comme un espace discursif accueillent le visiteur à l’entrée du 4ème. Ils mettent également en lumière les engagements de certains « lieux » de l’activisme basés en France. Un catalogue est réalisé avec des essais de Christine Macel, Alicia Knock et Yung Ma autour des problématiques entre esthétique et politique, à partir des œuvres de la collection, grâce au soutien des amis du Centre Pompidou. Christine Macel, conservatrice cheffe du service Création contemporaine et prospective Alicia Knock, conservatrice et Yung Ma


Entrada actualizada el el 29 jun de 2020

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